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Comment s'installer en tant que musicothérapeute en libéral ?

Photo du rédacteur: Lucile Jourdain-CuzenardLucile Jourdain-Cuzenard

Et si on en finissait avec Œdipe ?

Chers lecteurs,


Aujourd'hui, je vous embarque pour un article un peu particulier, peut-être différent de ce que vous avez l'habitude de lire ici. Pourquoi ? Parce que je vais vous parler de ma vie en tant que musicothérapeute… mais à 100% en libéral. Oubliez les aspects institutionnels ou salariés, ce n’est pas du tout le même univers. Et croyez-moi, s’installer en libéral, c’est une aventure à part entière, pleine de défis, de découvertes… et de leçons.


Si vous êtes sur le point de vous lancer dans cette aventure, ou si vous y pensez sérieusement, cet article est pour vous. Je vais être franche, parfois brutale, mais toujours avec l’objectif de vous ouvrir les yeux sur ce que cela signifie vraiment de vivre de sa pratique en libéral. Entre ego, rapport à l’argent et la réalité du terrain, je vais partager avec vous les coulisses, mes errances, mes croyances limitantes, et bien sûr, les solutions pour avancer.


Parce que, soyons clairs : il est temps de secouer tout ça et de comprendre qu’il n'y a pas de recette magique. Tout se construit, petit à petit, et ça commence maintenant.


Prêt.es ? C’est parti !



 

Comment se lancer en tant que musicothérapeute en libéral ?


Quand on parle de se lancer en libéral en tant que musicothérapeute, on parle d'abord et avant toute chose d'une aventure humaine, d'une rencontre avec soi-même. Il faut un sacré courage pour quitter la sécurité du salariat, de l’institution, pour plonger tête baissée dans l’incertitude du libéral.


C’est un peu comme sortir du cocon.


Il faut oser se confronter à soi, à son ego, à ses peurs et à ses doutes.


Et là, la première claque arrive : l’argent.


Qui en parle vraiment de manière authentique dans notre métier ? Personne. Ou si peu. Pourtant, c'est l'élément central de votre pratique, au même titre que l’empathie, la bienveillance et les compétences. Vous pouvez être un excellent thérapeute, mais sans une gestion saine de votre rapport à l’argent, cela devient vite un chemin semé d’embûches.



Comment suis-je devenue musicothérapeute en libéral et tout ce qui s'en suit ?


Il me semble important, à ce stade, de vous partager un peu de mon histoire, celle qui a façonné mon choix d’exercer à 100% en libéral. Personnellement, je n’ai jamais opté complètement pour le travail en institution. Mère de quatre enfants instruits à la maison, dont deux pour des raisons de maltraitances, le choix de monter mon cabinet, tout comme celui de devenir musicothérapeute, sont venus à moi. C’est ainsi. Parfois, on ne choisit pas son métier, c’est lui qui nous choisit.


Je n’ai pas eu une trajectoire classique. Le destin m’a bousculée, et je me suis retrouvée face à la nécessité de m’adapter, de prendre le taureau par les cornes. Au début, mes premières patientes étaient des femmes, et elles sont venues à moi car ce que je proposais en chant allait plus loin selon leurs dires. C’est cette expérience brute et crue, la réalité de femmes puis d’enfants, qui a fait émerger le cabinet "Les Sons Naissances". C’est de là que tout est né.


J’ai eu à faire face à des critiques détournées, à des questionnements, à des doutes sur ma légitimité. Le fameux "mais tu n'as pas le D.U. ?" qui revient sans cesse. Et là, je me suis demandée : Qu'auraient-ils fait à ma place devant l'indicible ? Quelle est la valeur d’un diplôme si celui-ci n’est pas accompagné d’une vraie expérience de terrain, d’une capacité à comprendre et accompagner ceux qui en ont besoin ?


Quel regard porter sur celui qui se donne le droit de pointer du doigt et qui pourtant est soignant tout comme moi ?



Question d'empathie, de compréhension, d'humanité.


Car quoiqu'on en dise, dans cette vie comme une autre dans une autre, c’est le parcours de vie, le courage de se relever, le partage et l’expérience qui devraient donner la légitimité, et non le regard réprobateur ou en coin.


Il y a des jours où j’ai eu envie de baisser les bras, où je souhaitais plus que tout dormir (les mamans en post-partum me comprennent !), mais je suis toujours allée de l’avant. J'ai eu mon diplôme, un bébé dans le ventre, puis au sein, et deux autres qui m'attendaient chaque matin pour réciter l'alphabet et vivre malgré les nuits entrecoupées par l'empreinte du stress post-traumatique.


Parce que, plus que tout, je devais incarner ce que je faisais, sans renier ni ma réalité, ma vérité ou encore ma passion. Et depuis lors, il n'y a pas un jour qui passe où je ne continue pas à me former, à remettre en question ma posture/ma pratique, à avancer pour mieux accompagner mes patients. Je leur dois. Et je me dois aussi de faire taire ce bruit, ces voix qui viennent d’un autre temps et d’un autre modèle, celles qui critiquent sous couvert de légitimité alors qu’elles ne connaissent pas l’histoire de ceux qui, comme moi, ont fait ce choix différent.



Comment gérer l'ego et arrêter de se cacher derrière LE diplôme ?


Et nous y voilà : le diplôme, ce fameux et joli...bout de papier ! Beaucoup d’entre nous, au début, ont cette croyance qui leur dit que, parce qu’ils ont le diplôme, ils sont légitimes et que les patients vont arriver. Surprise : ce n'est pas aussi simple ! Le diplôme D.U ou autre… - big up à mes collègues du CEMAC de Chambéry et à son éminent professeur Alain Carré ! - est une brique importante, certes, mais il ne vous garantit rien.


Vous devez bâtir votre légitimité sur le terrain, avec VOTRE savoir-faire, VOTRE authenticité et VOTRE capacité à nouer une relation de confiance avec les gens.

Alors, arrêtons un instant et demandons-nous : combien d’entre nous brandissent leur diplôme comme une sorte de bouclier, espérant que la reconnaissance tombe du ciel ? C’est une illusion. Nous ne sommes pas médecins/infirmiers/sages-femmes/ostéopathes, et même eux se battent encore pour leur reconnaissance et la revalorisation de leurs savoirs !





Ce qui fait la différence dans notre métier, c’est la capacité à se vendre sans se cacher derrière des étiquettes. Oui, il faut être prêt à présenter son travail en sortant de l'exposition égotique et à comprendre que c’est la valeur perçue par l’autre, aka le patient, qui justifie un tarif, pas un papier officiel.




Comment fixer un tarif juste ?


Déterminer un tarif équilibré entre accessibilité et rentabilité est un défi. Voici plusieurs critères à prendre en compte :


  • Quel est votre expertise et votre expérience ? : si vous débutez vous ne ne facturerez pas forcément le même tarif qu’un praticien avec 15 ans d’expérience et des spécialisations pointues. Cependant, il ne s’agit pas de "casser les prix" quand on débute, mais d’adopter une tarification en accord avec son niveau de compétence et les tarifs pratiqués localement.


💡 Astuce : Faites une veille concurrentielle pour connaître les prix appliqués dans votre région par des thérapeutes aux profils similaires.



  • Où sera situé votre cabinet ? : Les tarifs varient selon l’offre et la demande. En zone rurale, un tarif trop élevé peut être un frein, tandis qu’en milieu urbain, il peut être plus facile d’appliquer des prix plus élevés.


💡 Astuce : Regardez les tarifs des autres professionnels de santé et de thérapie dans votre secteur (psychologues, sophrologues, hypnothérapeutes).


  • Evaluez les frais liés à votre activité : en libéral, le prix des séances doit couvrir non seulement le temps passé avec le patient, mais aussi :


    ✔ Les charges sociales (Urssaf, impôts, assurance professionnelle : lien non affilié, mais je vous la recommande).


    ✔ Le matériel utilisé (instruments, logiciels, locaux).


✔ Le temps de préparation, de suivi et de formation continue.


💡 Astuce : Faites un calcul précis de vos charges mensuelles et du nombre de séances que vous pouvez proposer pour définir un tarif viable.


Ceci fait, vient le temps de se poser les bonnes questions : combien devez-vous facturer ? Quel est le bon prix ? Un prix juste ? Là encore, la vérité se situe entre deux extrêmes : d'un côté, il y a ceux qui pensent que tout doit être gratuit ou à un tarif symbolique pour ne pas "se montrer trop cher", et de l'autre, ceux qui pensent que le prix élevé est une garantie de qualité.


Mais la réalité est ailleurs. Le tarif en plus de prendre en compte tous ces éléments doit refléter votre valeur, mais aussi l'adaptation à votre public, à votre territoire. Vous êtes thérapeute, mais vous êtes aussi chef d’entreprise. Vous devez absolument comprendre cela pour vous installer sereinement. Vous ne pouvez pas vous cacher derrière la peur d’être perçu comme quelqu’un qui veut "gagner de l’argent". Vous devez assumer pleinement votre rôle d’entrepreneur. Le prix doit être juste pour vous, pour la valeur que vous apportez, et il doit aussi être accessible à ceux qui en ont besoin.


Une fois le tarif de base défini, il est possible de proposer différentes modalités :


Un tarif unique par séance : simple et clair, mais peut être perçu comme élevé sur le long terme.


Des forfaits (ex. : 5 séances prépayées avec une réduction) : permettent un engagement sur la durée.


Un tarif solidaire : réservé à certaines situations, mais encadré pour éviter l’effet "bénévolat".


Des abonnements ou accompagnements sur plusieurs mois : intéressant pour stabiliser votre activité.



Annoncer et assumer ses tarifs en toute transparence


L’annonce des tarifs est une étape clé. Trop de thérapeutes évitent d’aborder la question en amont, ce qui génère des malentendus. Voici ce que je vous propose :


Affichez clairement vos tarifs sur votre site et dans votre cabinet (en plus légalement en tant que professionnel de santé vous y êtes obligé, alors autant le faire dès maintenant et être dans les clous !)


Expliquez pourquoi la musicothérapie n’est pas remboursée (mais que certaines mutuelles prennent en charge les séances, vous pouvez faire le tour des mutuelles et leur demander directement, ça prend du temps mais c'est un gage de professionnalisme pour vos patients).


Ne négociez pas votre tarif sauf dans un cadre précis (tarif solidaire encadré).


Assumez le prix réel et sa valeur sans culpabilité.


💡 Astuce : Expliquez dès le premier rendez-vous ce que comporte votre accompagnement et préparez le terrain en proposant votre tarif de base, et si le patient semble gêné, c'est peut-être que sa situation financière est difficile en ce moment : n'hésitez pas à présenter votre tarif solidaire si vous en avez un en précisant sur combien de temps cela pourrait être possible et le nombre de séances envisageables.


Insistez bien sur le fait que ce tarif ne dénature en rien la qualité de votre prestation et...soyez attentif à offrir cette qualité (c'est ce qui fera de vous un professionnel de santé à l'écoute et non pas un marchand de tapis complaisant et avide !). Demandez-lui si cela lui convient. Car après tout c'est avant tout sa thérapie. Et il est important que chacun, thérapeute comme patient soit dans une même énergie.


Exemple d'entame en cas de gêne perçue à la fin de l'anamnèse (mais bon cela en fait parti...vous l'aviez compris ?) :


🗨 "Je comprends que le tarif puisse être un investissement. La musicothérapie, comme toute thérapie, demande un engagement. C’est un espace que nous construisons ensemble et qui nécessite mon expertise, mon matériel et du temps en dehors des séances. Souhaitez-vous que l'on parle des tarifs ajustés que je propose en cas de difficultés ?"


Spoiler alert : depuis que je fonctionne ainsi, mon cabinet se rempli de manière pérenne et chacun se sent aligné, aucune frustration ou défaut de paiement, car chacun se respecte.


Comment se libérer du slasher syndrome et accepter de se lancer à fond ?


Nous avons tous connu cette phase où, par peur de l’inconnu, on se transforme en "slasher". Vous savez, ces thérapeutes qui jonglent entre plusieurs activités pour ne pas avoir à s’engager pleinement dans une seule. Mais la réalité, c’est qu’il faut s’engager. Le libéral, c’est un tout ou rien. Vous devez être prêt à embrasser à 100% l’entrepreneuriat, à innover dans votre pratique, à trouver des solutions créatives pour vous démarquer.


Ce n’est pas juste un métier de soignant. C’est un métier d’entrepreneur. C’est vous qui devez créer votre niche, innover, proposer des services qui vous ressemblent. Vous êtes un thérapeute psy, mais vous êtes aussi un créateur. Et c’est ce qui rend notre métier si unique (et peut-être un peu étrange il faut l'avouer ^^).





Ne vous cachez pas derrière d’autres professions. Oui, vous êtes musicothérapeute. C’est un métier à part entière. Et si vous ne le revendiquez pas avec la force qu’il mérite, qui le fera à votre place ?



Comment soigner votre rapport à l'argent ?


Si vous avez du mal à facturer, à assumer un tarif plus élevé, à comprendre pourquoi vous méritez cette rémunération, c’est que le problème est plus profond.


Cela touche à votre relation avec vous-même.


L’argent, ce n’est pas sale. L’argent, c’est un moyen d’échanger la valeur que vous apportez. Le regard que vous avez sur votre propre pratique influence directement la manière dont vous gérez vos finances. Si vous ne valorisez pas ce que vous faites, qui le fera à votre place ?


Je vous invite à réfléchir à votre rapport à l’argent, à comprendre que c’est un moyen de grandir, de vous installer, de développer votre entreprise. Ce n’est pas une fin en soi, mais c’est une clé pour accéder à un confort qui vous permettra de mieux soigner, de mieux être, et de vous accomplir.



Alors, comment faire pour se lancer ?


Concrètement, commencez petit à petit. Osez, faites-le à votre rythme. L’essentiel est d’être authentique dans votre démarche , d'incarner pleinement votre rôle de thérapeute et de chef d'entreprise. Il est essentiel d'oser se faire connaître, de sortir du lot, de créer une image claire de ce que vous proposez. C'est en cumulant une expertise professionnelle et une vraie stratégie d'entreprise que vous vous ferez une place durable dans le monde du libéral.


Voici quelques conseils pour poser les premières pierres de votre projet :


Soyez clair sur votre offre 


Que proposez-vous exactement ? Quelles sont les spécificités de votre approche ? Plus votre offre est claire, plus il sera facile pour vos patients de vous choisir, car vous répondrez exactement à leurs besoins.


Trouvez votre niche 


Ne vous contentez pas d'être une musicothérapeute générale. Trouvez une spécialité qui vous distingue : périnatalité, addictologie, gestion du stress, travail avec des enfants en difficulté, handicap, gérontologie, fin de vie, ou comme c'est mon cas auprès des femmes, mères et enfants victimes de violences etc. Cela vous permettra d'attirer un public plus ciblé et de mieux vous faire connaître.



 

<< ANNONCE >> J'en profite pour vous parler de mon tout nouveau projet : Ô Féminin, la Maison des Mères : un refuge thérapeutique nomade à destination des femmes et mères victimes de violences et en quête de reconstruction et qui de surcroît propose une prise en charge de leurs enfants tout au long des séjours immersifs. Les ateliers test sont en route (prochain rdv les 22 et 23 mars:) et les nounous musicales arrivent en septembre 2025 ! Contactez-moi pour plus d'informations 😉.


 


Construisez une présence en ligne 


Même si vous n'êtes pas fan des réseaux sociaux (comme c'est un peu mon cas je dois l'avouer ^^), dans le cadre du libéral, il est aujourd'hui important d'avoir une présence en ligne. Un site web bien conçu, une page Facebook ou Instagram, faire parti d'un annuaire professionnel, peuvent être des outils très intéressants pour vous faire connaître. Prenez le temps de bien les alimenter, mais n’oubliez pas que l’authenticité est la clé.



Offrez des consultations à prix réduit au début 


Quand vous commencez, il peut être judicieux de proposer quelques consultations à tarif réduit pour gagner de la visibilité, surtout si vous avez besoin de bâtir votre réputation. Cela peut aussi être une occasion de tester votre offre. Pour avoir tout testé, je vous déconseille de proposer des séances gratuites, car cela ne va pas forcément servir votre pratique. Mais si faire payer est difficile, vous pouvez au moins demander une participation aux frais libres (cela peut même faire partie de votre étude de marché et du prix que votre patientèle pourrait payer, mais cela doit être encadré...et vous devez proposer ce service à votre niche. D'où l'importance de bien la définir dès le début ou alors de comprendre qui elle est si comme moi, les personnes viennent à vous d'office 😉)



Investissez dans votre formation continue 


Le monde des thérapies évolue sans cesse. Il est essentiel de rester à jour, d’apprendre de nouvelles techniques, d’enrichir votre pratique, et pas uniquement en musicothérapie ! Chaque formation vous permet non seulement de vous sentir plus compétent, mais aussi de mieux répondre aux besoins de vos patients. Personnellement, je ne remercierai jamais assez Laurence Brun pour sa formation d'accompagnant au deuil (juste ici) et Ena Jeane, dramathérapeute incroyable, pour sa méthode Self, Feeling, Act Experience inspirée des travaux de Yat Malgrem (par là ).


Créez des partenariats avec d’autres professionnels 


Travaillez en réseau avec d’autres thérapeutes, coachs, doulas , sages-femmes ou médecins. Cela peut vous permettre d’élargir votre réseau, de vous faire connaître et d'augmenter les possibilités de recommandations. La collaboration est un atout dans le monde du libéral.



Acceptez l'incertitude !


Au début, l'incertitude sera votre compagne. Vous ne saurez pas si vous allez avoir assez de patients le mois suivant, si vos tarifs sont adaptés ou si votre stratégie fonctionne. Mais c’est en traversant ces moments de doute que vous allez apprendre et évoluer. L’incertitude fait partie de la beauté du libéral. Apprenez à la gérer, et vous vous en sortirez plus fort.



Comment vivre sereinement vos débuts en libéral ?


S'installer en libéral, ce n’est pas simplement un choix professionnel, c’est un choix de vie. C’est une véritable aventure, avec ses hauts et ses bas, ses moments de doute et ses victoires. Vous devrez faire face à votre ego, à vos peurs, à votre rapport à l'argent et à l'incertitude. Mais c’est aussi un chemin magnifique, celui de l’indépendance, de la création, et de l’épanouissement personnel et professionnel.


Ce n’est pas un parcours facile, mais il est terriblement gratifiant. Et croyez-moi, si vous avez choisi ce chemin, vous êtes déjà sur la bonne voie. Osez être vous-même, valorisez votre pratique et les bénéfices que vous apportez à vos patients, et vous trouverez votre place.


À vous de prendre le taureau par les cornes et de créer l’avenir que vous souhaitez.


Vous avez tout en vous pour y arriver.


Cela fait seulement deux ans que je vis sereinement de mon activité. Avant ça, il a fallu batailler, comprendre les rouages de l’entrepreneuriat, accepter de ne pas être seule dans cette aventure. Je n’aurais jamais pu y arriver sans être accompagnée par des professionnels du marketing, des thérapeutes et des entrepreneurs spécialisés qui m’ont guidée. Ce soutien m’a permis de stabiliser mon activité, d'éviter des pièges et de structurer mon travail. Aujourd’hui, je ne compte plus les patients par semaine, et je me suis aménagée un cadre de pratique suffisant (10 patients par semaine) qui respecte ma vie personnelle et mes priorités. Cela me permet de m'épanouir dans mon travail tout en ayant une vie de famille saine. Et aujourd'hui, je prépare un projet magnifique, en collaboration avec d'autres professionnelles, la sortie d'un livre sur la place des femmes et mères dans notre société, et j'ai créé ma propre école de musicothérapie spécialisée en périnatalité.


Je n'attends pas de changements d'en haut. S'ils arrivent tant mieux, car notre profession en a besoin. Mais pour l'heure, je choisis d'agir ici et maintenant, pour ceux et celles qui ont toujours cru que je pouvais les accompagner.



 

Si vous aussi vous avez l'ambition de vous installer en libéral, je vous invite à échanger, à partager vos questionnements. Mon expérience en tant que thérapeute en micro-entreprise, avec les difficultés que cela comporte, est aujourd'hui un levier que je peux mettre à votre disposition. Cela fait 8 ans que j’ai pris ce chemin et je continue d'apprendre, de me remettre en question. C’est ce cheminement qui m’a conduite à ce cabinet, aux "Sons Naissances", à un modèle thérapeutique personnalisé, authentique, et profondément humain.


Alors si vous ressentez l’appel, si vous avez l’envie de faire partie de ce mouvement thérapeutique innovant, rejoignez-moi pour le module "S’installer en libéral", qui commence aura lieu le 19 avril à 10h. Ou bien contactez-moi directement pour une séance privée (50€) où je pourrai vous apporter mon retour d’expérience, vous aider à éviter les écueils auxquels j'ai dû faire face, et vous conseiller dans l’adaptation de votre modèle entrepreneurial.


Car ce que je vous propose, c’est une expérience en vraie, pas de la théorie (pas uniquement ^^). Je suis là pour vous accompagner, pour vous soutenir dans ce chemin où il n'y a pas de raccourci, mais où chaque pas en avant vaut la peine d'être fait.



 

Et vous, comment avez-vous fixé vos tarifs ? Quels sont vos questionnements ? Si cet itinéraire vous a plu, discutons-en en commentaire et pour toute prise de rdv ou intervention dans votre structure : www.lessonsnaissances.com :)












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Ma mission

Avec respect, bienveillance et authenticité, je sensibilise aux bienfaits de la musicothérapie et j'aide les femmes et les mères à mettre des mots sur leurs maux, et les accompagne dans la construction d'un environnement sain et sécurisant pour elles et leurs enfants.

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